Chère CGT,
Je me permets de te tutoyer tant ces derniers jours j’ai l’impression de vivre avec toi. On se couche ensemble, on se lève ensemble, on mange ensemble… impossible d’ouvrir un média sans apercevoir ton drapeau rouge flotter fièrement à côté de pneus brûlés ou de pancartes anti-patrons. Il faut dire que ces derniers mois ont été riches pour toi ! Tu as vilipendé les chefs d’entreprise avec une violence rare, ou en tout cas retrouvée (comme tu dois être fière : tour à tour tu as voulu les « virer », les « exploser », et même les « pendre », pour reprendre les termes d’images désormais célèbres, tout ça autour d’une loi travail qui au final ne changera pas grand-chose pour personne). Il est loin le temps où tu devais faire face au scandale de travaux exorbitants réalisés dans l’appartement de fonction de ton ex-secrétaire général (viré, soit dit en passant, le 6 janvier 2015, jour de Charlie Hebdo, bien vu !), ou celui où tu faisais fermer des magasins contre l’avis unanime des salariés et des dirigeants qui y travaillaient. Oui, bien loin tout ça ! Désormais tu bloques des raffineries et brûle des pneus au milieu de la rue (pas bien écolo tout ça), le tout dans un climat délétère ultra violent, sur fond de policiers tabassés.
Chère CGT, je n’espère même pas te faire entendre raison et te convaincre que les positions caricaturales qui sont souvent les tiennes sont d’un autre temps. Mais quand même. Ne te rends-tu pas compte que le « patronat » a évolué ? Ne te rends-tu pas compte que les entrepreneurs auxquels tu t’adresses sont, pour 99,9% d’entre eux, des patrons de PME ? Ne crois-tu pas que tu devrais te renseigner (ou au moins te mettre à jour) sur ce qu’est la réalité de ces PME, que tu ne connais plus puisque tu ne représentes qu’1 à 2% des salariés ? Ne te rends-tu pas compte du mal que tu fais lorsque tu racontes à notre jeunesse que le travail est une souffrance ? Ne te rends-tu pas compte que tu vis sur une autre planète quand tu affirmes que les chefs d’entreprise sont des esclavagistes ? Ne te rends-tu pas compte, en fait, que la France n’est pas le Bangladesh et que ce n’est pas parce qu’il y a quelques groupes dans lesquels il existe une vraie souffrance qu’elle est le quotidien de la majorité des entreprises ? Ne penses-tu pas, au moins dans un coin de ta tête, que si on « vire » les patrons, il n’y a plus d’entreprises et plus de travail pour personne ? Ne crois-tu pas que vouloir « pendre » une catégorie de population est un propos inadmissible ?
Chère CGT, je n’espère pas te faire comprendre en quelques lignes combien tu es archaïque est dépassée. Mais, s’il te plaît… S’il est possible que tu retiennes une chose dans ce que je t’écris ici, je t’en prie retiens celle-ci : nous sommes en 2016, époque formidable qui met à ta disposition des milliers de façons de communiquer efficacement et de faire parler de toi (même en mal puisque tu sembles y tenir absolument). Nous sommes en 2016. Et en 2016, il existe beaucoup, beaucoup d’autre moyens pour faire entendre sa voix que celui que tu as choisi : emmerder le monde, absolument tout le monde.
Merci pour ta compréhension.
Cher Julien,
Je viens de vous découvrir en écoutant France Inter…et découvre alors votre site. Merci pour votre lettre à notre chère (si CHER) CGT.
Heureuse de lire vos mots !
Heureuse qu’employeurs et salariés se « retrouvent » et se comprennent !
Une assistante heureuse et fière de travailler dans une PME !
Je lis votre blog après vous avoir entendu sur France info. Je vous ai trouvé un peu ridicule, mais passons. D’autres l’étaient aussi. Je me suis intéressé à votre biographie (« D’où tu parles camarade », comme on disait avant!). Et je lis: « En 2010, j’ai pris la direction de l’entreprise familiale à l’âge de 28 ans. Une agence de presse et de communication créée en 1999 par ma mère »: bref, un fils à papa, ou à maman. Et vous venez ensuite nous donner des leçons d’entrepreneuriat! Quand j’apprends cela, j’ai envie de de vous conseiller de lire ce qu’écrit Platon à propos de la pudeur, dans le Protagoras (vous pourriez tout aussi bien lire ce qu’écrivent Orwell ou Michéa sur la « common decency »). Car de la pudeur, ou de la décence, vous en manquez. Vous pourriez au moins vous taire. Car toutes ces personnes que vous vilipendez (de la CGT, et je n’en fais pas partie), ne doivent leur travail qu’à eux-mêmes, et en aucun cas à Papa, ou à Maman.
Vous avez l’air de bien me connaitre dis donc. Vous avez raté quelques passages de ma vie, mais ce n’est pas grave. On n’est pas à un détail près.
Cher M. Morvan, vous avez entièrement raison de dire que M. LECLERCQ est un fils à Papa ou à Maman, mais en attendant, lui, il semble se battre (et je pense que le mot est faible) pour faire vivre la « petite entreprise de Maman », pour alimenter ses 49 employés. Alors oui, M. LECLERCQ à fait preuve d’un manque de pudeur, oui ça a été peut-être un peu plus facile pour lui, mais en attendant, 49 familles vivent grâce à « l’entreprise de Maman. ».Et pour terminer, les employés dont vous dites qu’ils ne doivent leur travail qu’à eux-même, je dirais qu’ils le doivent plus à un salaud de patron.
Les salariés ne doivent leur travail qu’ a eux mêmes??!!! Je dirais plutôt à leur patron d’abord non??!!! Qui crée l’emploi??!!! et pour info la plupart des patrons ont été salariés,tout comme ce monsieur qui a très certainement été salariés avant de reprendre l’entreprise de sa maman;. D’ailleurs en quoi est ce honteux de reprendre une entreprise familiale? Diriez vous de même d’un fils d’agriculteur qui reprend la ferme de son père??!!! Vos remarques déplacés et irrespectueuses. .
La voix démocratique par nos parlementaires, qui nous représentent ? Ah…non 49.3.
La pétition, nouvelle outil…mais non.
Alors pas le choix ! Rapport de force.
blog bien con et bien réac d’un jeune patron bien con qui pige rien au monde dans lequel il vit mais crois que si vu qu’il est jeune… voilà.
Réac ? Ah bon. J’espère bien avoir d’autres raisons que mon âge d’essayer de piger quelque chose…
croit… je me réveille.
Mais comme je suis d’accord avec toi, je t’ai entendu sur France Culture ce matin, bien je ne pourrais pas dire mieux. Mon mari et moi ont eu une entreprise de 80 salariés pendant 30 ans, je pense connaitre un peu les soucis des entrepreneurs des PME. Je te souhaite courage et beaucoup d’énergie pour convaincre ce monde français que la simplification du monde de travail est primordiale. Je reste à ta disposition au cas ou…
Merci beaucoup Vivienne !
Tout est dit, bravo!
Bien dit : il y a des jours où on voudrait vivre ailleurs, pour échapper au sentiment d’impuissance, d’absurdité dans laquelle l’actualité politique nous plonge.
Bonjour
Quel bonheur de lire cette lettre !!
Enfin un patron qui a le courage de s’exprimer haut et fort !
Enfin quelqu’un qui ne vous dis pas qu’il soutient l’action de la CGT et ses dérives contrairement à tous ces moutons de panurge qui ont peur de dire ce qu’ils pensent
mais peut être qu’à agir ainsi la CGT va finir par se mettre à dos (enfin!) une partie des travailleurs, les vrais!
ceux qui ne passent pas leur temps à défiler, à manifester ou à bloquer la France entière (ceux là d’ailleurs on se demande quand est- ce qu’ils travaillent et qui ont besoin pour des raisons financières évidentes de travailler (alors que les délégués syndicaux seront payés eux sur leurs heures de délégation, ce que bien sûr il ne faut pas dire!)
On peut toujours rêver non!
Les syndicats sont les fossoyeurs de l’économie française, n’ayons pas peur de le dire!
Pourquoi certaines entreprises n’embauchent pas et font en sorte de ne jamais dépasser un certain seuil d’effectif?: pour ne surtout pas être obligée d’organiser des élections professionnelles (DP,DS ou CE )
A méditer!!
Quelle belle image nous donnons de la France….. !
AK
Je voyage beaucoup à l’étranger. Une seule et même question me revient toujours : et vos gouvernants ils font quoi ?
Les autres pays sont sidérés de ce laisser aller / laisser faire en toute impunité… Quelques milliers de personnes en terrorisent quelques millions !!!
Ça devient surréaliste de laisser des personnes agir comme cela en toute contradiction des principes et des lois républicaines.
Nos gouvernants : ce n’est plus de la mollesse ou de l’incompétence….ça devient de l’inconséquence.
Prenez vos responsabilités et faites ce que 95% du pays attend : remettre un peu d’ordre dans ce merdier.
Un peu de courage, soyez des Femmes et des Hommes d’Etat au moins une fois dans ce quinquennat.
Cher patron de PME ne crois tu pas qu’il a été fait suffisamment avant les grèves contre cette loi du travaille…protestations, manifestations etc sans que le gouvernement n’est rien entendu. Alors pourquoi ne pas utiliser la seule chose que le gouvernement entend…bloquer l’économie.
BRAVO. Voilà, juste Bravo : c’est agréable de lire un texte comme celui-ci par les temps qui courent !
Il faudra qu’un jour la CGT soit citée à comparaître devant le Tribunal du Peuple pour répondre de toutes les entreprises qu’elle a fait couler et de tous les emplois qu’elle a contribué à détruire.
Un autre « salaud de Patron »
Bravo il faut propager la bonne nouvelle. Je m’en occupe dès maintenant. Merci
Merci pour cette lettre parue dans le Figaro. On nous pressentait Mr. Martinez comme un redoutable tacticien et j’en passe.En fait le bonhomme ne sait pas aligner 3 mots a la suite des uns des autres, et peine a répondre aux questions en faisant des phrases. Il faut revoir l’interview d’hier sur LCI avec la percutante journaliste Arlette Chabot. Pathétique notre cégétiste preneur d’otage de l’Économie de son pays !
p.s. Heureuse de constater que vous avez apprécié votre visite dans notre belle ville de Quimper !
J
Merci je n’aurai pas ou dire mieux
Bravo et encore merci
Bravo. Tu as juste oublié de mentionner qu’elle vit depuis pous d’an grâce à la charge patronale appelée : contribution organisations sations syndicales, repartit à 50% pour les syndicats patronaux et salariaux. Aucun patron a fait grève pour ça. Non il subit. Je crois que je vais refuser catégoriquement de continuer à la verser. Ainsi je fais aussi grève.
Bonjour chère cgt arrête de nous
Emmerder on sait pourquoi tu fais ca tu veux renverser le gouvernement pour les remplacer
Est ce que vous ferez mieux vous????
Tout est dit !
Faire suivre. ..
Merci de cette lettre qui exprime très bien mon sentiment ainsi que celui de mon entourage également patron de PME…
Je déteste aussi la violence et l’ambiance délétère que les syndicats nous infligent.
En revanche si vous n’avez jamais cherché un job , ni étudié le droit du travail,
comment osez-vous faire des propositions politiques en demandant de modifier le code du travail pour relancer l’emploi ?
Permettre au plus grand nombre d’accéder à l’emploi ne se résume pas à licencier ceux qui ne font pas l’affaire.
N’oubliez pas que 25 % des emplois en France concernent des emplois non qualifiés que nous ne pouvons pas exclure de la société.
Il serait plus utile de réduire ce phénomène.
Pourquoi ne consacrez pas votre énergie à sensibiliser / former/intégrer des jeunes ?
Bonjour Lisa,
Il se trouve que j’ai cherché du boulot, que j’ai fait des études de droit. Mais là n’est pas le sujet, vous avez raison évidemment relancer l’emploi ne se résume pas à la simplification du code du travail. C’est néanmoins, à mon avis, une étape nécessaire tant il est impossible de le respecter dans nos PME actuellement. La réglementation est tellement énorme, tellement stupide par moment, qu’il faut aller regarder cela de près. Les entrepreneurs ne sont pas des experts en droit social, il faut leur permettre de passer plus de temps à développer leur boite et moins à faire du juridique, entre autres, et les PME seront plus performantes.
Quant aux jeunes, croyez-moi, je passe beaucoup beaucoup de temps à les sensibiliser / former / intégrer. J’ai été éducateur pendant dix ans auprès des jeunes, et continue à m’investir dans de nombreuses associations qui les accompagnent… Et je suis loin d’être le seul.
Bien à vous
j ‘ai 66 ans… je me souviens… scout marin à dunkerque, ma ville natale… tout près de notre salle de réunion, la mer, le port… et les chantiers navals de Dunkerque. les patrons de l’entreprise viennent y dire qu’ils doivent licencier car le chantier va mal… réponse de la CGT : non aux licenciements !!!
Résultat : 3 mois plus tard, les patrons ferment l’entreprise… il n’y aura plus de chantier naval à Dunkerque… Aucun dialogue…Bravo la CGT qui n’a pas changé depuis 50 ans… aucun dialogue…stalinien comme toujours…
Je me sens moins seul, moins isolé dans mes pensées, ma vie de patron de Pme (Pour le Maximun d’ Enrichissement, lol).
J’ai du mal à donner un sens à mon action aujourd’hui dans cette France du passé.
Quasiment honte de dire ce que j’ai professionnellement tellement la société nous juge mal.
Alors merci à toi. Tu me fais me sentir moins has-been.
C’est fou un pays qui dénigre ceux qui risquent leur patrimoine et qui ne compte pas leurs heures.
Merci.
N’aies pas honte, lève la tête et sois fier. Prends l’énergie positive de tous ceux qui y croient
Merci !
Merci de me permettre dire ma colère, mon agacement, ma deception…
Ce pays va tellement mal qu’il n’est pas capable de voir qu’il souffle l’étincelle entrepreneuriale.
Sans étincelle, l’essence n’est qu’un liquide inerte… désolé de cette comparaison un peu douteuse mais c’est un peu vrai n’est ce pas ?
Messieurs, mesdames de la CGT et autres … ouvrez les yeux, le monde a changé.
Il est de temps de jouer dans la meme équipe !
Et n’oubliez pas que la majorité des entreprises ne sont pas au CAC40, ca change beaucoup la donne.
Vous vous trompez de combat…
Arrêtez de gâcher notre pays ! nous ne vous avons rien demandé…
Bravo et ne vous laisser pas démonter. j’ai mis sur mon face-book ce billet le 2 juin et j’ai lu le votre après..Je n’écrit pas aussi bien que vous, le français n’est pas ma langue maternelle et je suis admirative de votre capacité à tenir bon face à des gens qui vous insultent.. voilà ma contribution.
Méfiez-vous des mères en colère!
Pourquoi ce qui se passe aujourd’hui dans mon pays d’adoption ne me plait pas ; cela fait pas mal de jours que je réfléchi à cette question.
Je suis pour la liberté de manifester et la liberté de faire la grève. J’ai vécu dans un régime totalitaire, je ne vais pas critiquer des droits d’expression qui n’existent que dans les systèmes démocratiques.
MAIS
La vie demande un engagement. Une vie réussi est toujours le fruit d’un engagement et d’implication ; si on avance sur la pointe des pieds, craintif, tout sera tiède, les réussites rares et les échecs nombreux. Et surtout nos bonheurs seront rares, tout aussi tièdes… Nous sommes donc responsables de notre vie. C’est mon opinion et elle est aux antipodes des postures de victimes. On dit qu’en occident l’Eglise Providence a été remplacée par Etat-Providence. Ce n’est plus le diable qui est à l’origine des maux mais l’Etat. C’est à l’Etat de trouver les solutions, même quand il pleut un peu trop comme en ce moment…
Or, on ne peut pas exiger en permanence une assurance tout risque contre les aléas de la vie. On veut tous la liberté. Si ce n’est pas juste un discours, on ne peut pas réclamer alors en même temps la vie balisée, stable sans aléas, un travail où rien ne bouge, un contrat qu’on ne puisse pas rompre, un revenu stable…vivre sur un chemin morale et économique en permanence balisé.
Un mot sur la liberté qui m’est très chère : On n’est véritablement libre que lors qu’on dépasse l’angoisse que représente la véritable liberté : la liberté qui ouvre tous les possibles, la vie n’est pas tracée et ceci est angoissant. Etre libre s’est d’être responsable de sa vie dans tous les obstacles et tous les aléas qu’elle apporte nécessairement. Or en réalité on angoisse bien plus par le nombre de possibles que par l’impossible. Comme un jeune avant le bac à qui on demande de choisir son futur métier dont il a aucune idée…On angoisse toujours par le nombre de possibles et aussi par son corollaire : la responsabilité de nos décisions et de nos actes ou de nos abandons .
Tout simplement du fait que la vie repose sur nos épaules…
La réponse de nombreuses personnes face à cela, à cette angoisse face à tous les possibles et tous les inconnus de la vie, c’est de se laisser dominer par son entourage, de rechercher la sécurité au travail, dans sa vie quotidienne et aussi malheureusement souvent d’abandonner la liberté à un pouvoir fort. Ce qui profite toujours à des mouvements extrémistes qui rassurent par les solutions ‘toutes tracées’ et profitent des angoisses et des peurs des hommes et évidemment de la faiblesse de connaissance et de discernement où de la paresse intellectuelle.
J’ai eu 20 ans dans le siècle précédent et j’ai quitté tout mon confort familial et matériel pour aller vers un pays de tous les possibles, vers un pays démocratique, la France. Sans ressources, sans réseau avec juste une volonté farouche de faire ma vie comme je le souhaitais. Ce fut difficile mais exaltant. Avec les hauts et les bas comme une vie doit l’être. Avec les chances et malchances, période fastes et pauvres, mais sans entraves. Je l’ai eu ma liberté et je ne regrette rien.
Ceux qui s’expriment aujourd’hui dans la rue, ne me représentent pas…
J’ai observé pendant des années dans une grande entreprise le comportement des personnes se revendiquant des 3 syndicats FO, SUD et CGT et qui bloquent régulièrement ce pays : ils ne représentent ni la démocratie, ni la liberté, ils ne défendent en réalité personne ; ils pratiquent une lutte écoulée, ils refusent souvent toute négociation car leur ‘lutte’ est l’entrave stérile, une politique d’autruche, comportement d’éternelles victimes…ils empêchent d’avancer, d’expérimenter, de bouger, de déséquilibrer ce qui est propre à la vie. A titre personnels, ils sont archi-protégés et ne risquent rien…le bonheur quoi, une lutte sans risque comme un militaire avec des balles à blanc. On ne peut pas s’en prendre une, mais on peut faire des procès à l’entreprise en payant très cher les avocats avec nos chèques syndicaux.
Je ne parle pas des autres syndicats qui font plus ou moins le boulot auquel ils croient : garder un certain équilibre entre les différentes forces économiques et qui au moins font ce qui est la base de leur job en s’asseyant à la table commune et àà négocier (pas faire du chantage, ce qui n’est pas la même chose).
J’ai connu une année où FO a fait des dizaines de procès dans l’entreprise où j’ai travaillé en une seule année. Quelle énergie il a fallu déployé pour survivre à cela, payé par qui ? Par tous les salariés collègues qui se crevaient dans la boite. Les syndicalistes avaient dans cette entreprise droit à un budget spécial d’augmentation…parfois je ne pouvais pas augmenter les personnes qui le méritaient mais j’avais toujours le budget pour calmer les excités du FO. Quelle hypocrisie de ces pseudo défenseurs de liberté. Quand va-t-on enquêter sur la richesse financière de ses 3 syndicats et de leur diverses ramifications (caisses, fonds de pensions), comparer leurs conditions de travail et protection démesurée dont ils bénéficient dans les grandes entreprises de ce pays. C’est une des injustices les plus étonnantes dont j’ai été témoin en France dans le monde de travail. Aucune réelle différence avec un pays communiste où les privilégiés du partie communistes vivaient au-dessus des lois et les gens ordinaires.
Aujourd’hui, j’ai un fils qui est étudiant sans un sou, bloqué en Espagne. Son billet de train payé avec ses derniers sous a été annulé, pour prendre un autre train on lui donne que 2 jours, mais les trains sont tous pleins. Il ne peut pas entrer avec son vélo pour lequel il a payé aussi le billet…On lui dit d’acheter un autre billet !!! Avec quel argent ? Il lui reste 10 euros. Il paie comment son logement pour rester en Espagne, il a fini les études sur place, plus de résidence. Il a payé son billet avec son dernier argent.
On a appris nos enfants l’indépendance et de vivre avec peu…je demande qu’un des représentants de SUD ou de FO lui passe de manière solidaire un bout de sa paie super sécurisée à vie, car lui, il ne sera jamais viré de sa boite et touchera toujours sa paie à la fin de mois. Ou alors un petit bout des millions d’euros issus des chèques syndicaux avec lesquels les entreprises les calment pour pouvoir un peu avancer.
Je dis pourtant à mon fils : entre dans un train avec ton vélo et reste debout 6 heures, ne te lamente pas, ce n’est pas non plus la mort ! Ne te laisse pas virer dehors, c’est tout.
Mais je dis aussi à mon fils comme jadis mon père m’a dit sous le régime communiste en 1980 : prépare ta valise sous ton lit et tires-toi dès que tu trouves une occasion d’ici !
Il paraît en plus que la vraie sagesse est de pardonner mais ne pas oublier.
Je pardonne donc, mais je n’oublie pas.
Et au fond je sais que mon coup de gueule n’est rien d’autre qu’une réaction d’une mère poule énervée qui espérait de voir son fils après 6 mois d’absence ! Mais putain ça fait du bien …
Toi, avec ton badge FO ou Sud ne croise pas mon chemin aujourd’hui. J’ai répété mes katas ce matin et remonté mon scorpio VZ61 tchèque.
Effectivement vous êtes remontée !
donc la CGT ne représenterait que 1 ou 2 % des travailleurs…???«Avec 700.000 membres, la CGT a plus d’adhérents à elle seule que l’ensemble des partis politiques en France», a même juré Thierry Lepaon, ce matin sur Europe 1. Et à raison, car les syndicats sont en fait les plus importantes organisations de masse dans le pays. Non, la crédibilité des partis politiques se juge à leurs résultats électoraux et aussi au taux de participation des Français aux élections locales, présidentielle et législatives. Alors pourquoi en serait-il autrement pour les syndicats? Et si on ne prend que ce critère des résultats aux élections et du taux de participation (en occultant le taux de syndicalisation qui n’est d’ailleurs pas pire que le taux d’adhésion à un parti politique, au contraire), les syndicats s’en sortent même plus qu’honorablement.
Prenez le seul taux de participation aux élections d’entreprise: il est en moyenne de 70 à 80 %, soit un niveau bien supérieur à l’abstention que l’on connaît en France pour certains scrutins politiques, comme les élections européennes ou régionales. Ce qui revient à dire que les salariés votent pour élire leurs représentants du personnel dans les entreprises, et ils votent massivement. Et en ce qui concerne la CGT et FO en particulier, les deux organisations ont totalisé les voix de près d’un salarié sur deux au dernier pointage effectué fin 2013 après l’agrégation des résultats des élections recensées dans toutes les entreprises de France, y compris les plus petites. Difficile de dire donc, quand on cumule le taux de participation et le résultat des élections, que la CGT et FO ne représentent rien en France et que leur absence aux tables rondes de la deuxième journée de la conférence sociale -si tant est qu’elles aient une utilité, mais c’est un autre sujet- est donc un non-événement…D’ailleurs est ce que le MEDEF ou la CGPME représente tous les chefs d’entreprise..? combien de ces petits patrons sont adherents…????
quand à « emmerder le monde, absolument tout le monde. »et bien non cher monsieur,la CGT ne m’emmerde pas et je fais parti de ce monde…!
En fait, la CGT bénéficie et abuse d’un avantage :
Contrairement à elle, personne n’irais saccager ses sièges, intimider ses permanents, déchirer les chemises de ses dirigeants ou brûler des pneus devant ses permanences syndicales
Contrairement à elle, personne n’irais se grouper pour mener des actions de force contre elle.
C’est juste que l’immense majorité de la population est respectueuse, respectueuse de la loi et des propriétés de la CGT, respectueuse de sa parole et de sa liberté.
Elle ne fait que tirer sa force de la résignation de la masse qui supporte patiemment d’être bloquée sur les routes, comprimées dans des wagons surchauffés, empuantie par des poubelles nauséabondes, privée de vacances.
Elle ne fait que tirer sa force de la tolérance de l’Etat pour ses atteintes aux libertés civiles, à ses infractions répétées de la loi au nom d’un intérêt plus important encore : le respect de la liberté d’expression.
Il n’est pas faux de dire que la CGT se comporte en terroriste mais une forme bien précise de ce genre : le terrorisme de la liberté d’expression.
Elle nous dit : si tu m’empêches de m’exprimer, j’irais encore plus loin dans la répression de la masse passive.
Et cette surenchère semble ne pas avoir de fin.
A moins que.
Le grand soir de la fin de la CGT, c’est quand la masse passive et inerte décidera que cette fois-ci, s’en est trop.
Et alors là, gare …
/..simple paraphrase../
Cher patron d’agence de média et de communication,
Je me permet de te tutoyer car tu me parles tous les jours, au travers de tes publications, à chaque coin de rue, à chaque Abribus, à chaque kiosque Parisien, avant et après chaque match de ‘foot’, entre deux délicieux repas préparés au Thermomix grâce à Marmiton.
Impossible de marcher dans la rue sans croiser une de tes créations, ou une d’un de tes confrères (comme on croise aussi bien des drapeaux CGT que Solidaires, que FO, que rouges, rouges et noir, noirs, que sans drapeaux, selon l’idée revendiquée), affichées fièrement derrières des vitrines de la PME Decaux, ou dans un joli petit kioske, ou sur des écrans lumineux, ou sur les murs de notre fabuleux réseau métropolitain, voire même sur les wagons, étonnement encore pilotés par quelques salariés.
Je vois aussi beaucoup de pancartes Coca-Cola, même si sur celles-ci sont souvent omis certains détails quant à l’impact de la fabrication et de la consommation de ce ‘Coca’. Ni des redressements fiscaux à répétition, ici et là, de ces fameuses 0.1% sociétés « non-PME ».
Ces derniers mois ont du êtres excellents pour toi, avec cet Euro, cette course au buzz, au contenu, à la visibilité, ce brand content, cette lutte médiatique extrêmement rentable contre les mouvements sociaux.
Tu as vilipendé les salariés, les ouvriers, les chômeurs, les bénéficiaires d’aides sociales, les sans-domiciles fixe, les sans papiers, les réfugiés, avec une violence ordinaire (ce n’est pas nouveau, tout comme la lutte -des classes?- ne date pas de cette année). Tu dois êtres fier, et surtout satisfait des résultats de ton entreprise, et de l’aide apportée à tes partenaires et clients dans leur lutte contre le mouvement mené par les manifestants (tu as relayé les communiqués d’une préfecture qui les frappait, les expulsait, les gazait, les humiliait, les condamnait, les emprisonnait pour leurs idées et leurs revendications (bien souvent sans preuves rappelons-le), voire les tuait pour défendre des projets urbains illégaux, pour reprendre les faits désormais célèbres et toujours aussi réels, contrairement aux pendaisons et explosions de patrons, qui ne sont pas réelles, et ne sont que symboles.
Ce monde semble bel et bien en ébullition, comme tu le fais résonner sur la couvertures des Echos de LVMH (0.1%).
Le travail est au cœur de bien des problématiques. Comme tu as du le constater au travers de l’acharnement gouvernemental, et du lourd travail médiatique effectué par tes collaborateurs, cette loi change bel et bien des choses, pour tout le monde. En tout cas dans les 99.5% d’actifs non-patrons (qui sont donc salariés des 99.9% de PME).
Ces changements sont très biens documentés dans de nombreux articles de presse (vive la presse, quand son objectif premier n’est pas la rentabilité et l’audience, et axée autour de la manipulation, mais l’information et la prise en compte de tous les points de vue), je ne vais pas répéter ce qui a déjà été très bien dit, réfléchi, remis en cause, etc.
Ne crois tu pas que tu devrais te renseigner (ou du moins élargir ta vision au delà du secteur des médias et de la communication) sur ce qu’est la réalité des autres PME (je ne parle pas que de leur situation économique, mais aussi de comment vivent les salariés, qui entreprennent avec toi), que tu ne connais plus vu que tu préfères travailler avec les plus grands, et reprendre fièrement le discours des quelques 8% (des 0.5% restants – ces 0.5% représentant les patrons et entrepreneurs) des patrons syndiqués au MEDEF, proches des médias (coucou), ou des 0.1% des non-PME.
Ne te rends pas compte du mal que tu fais quand tu relaies les propos d’un gouvernement aux abois, qui nie toutes les raisons pour lesquelles la confiance lui a été accordée pour accéder au pouvoir ? Quand tu relaies les communiqués d’une préfecture de Police, qui applique l’état d’urgence permanent à sa propre manière, en enfermant, frappant, gazant, tuant, terrorisant les manifestants, qui pratique encore et toujours la politique du chiffre pour se pavaner dans tes Unes de journaux pour rassurer ou effrayer le lecteur ? Ton habitude à relayer les déclarations d’Alliance (qui osent en appeler à l’esprit Charlie 11 janvier alors qu’eux même protestaient contre la protection de leurs locaux), pour en faire la vérité inconditionnelle concernant les méthodes de la Police et du maintien de l’ordre de la République ? Ne te rends pas tu compte que tu vis sur une autre planète quand tu manipules les opinions de ton audience ? Quand tu affirmes qu’il n’y a pas d’abus de la part de certains patrons ?
(je n’ai vu personne affirmer que TOUT les patrons étaient des esclavagistes, sans aucune exception (ou alternative) ; par contre j’ai vu de nombreux travaux de réflexion autour de l’organisation du travail dans la société. quand quelqu’un dit « Ni loi Ni travail », « ne travaillez jamais », « retraite à 13 ans », il ne faut pas s’arrêter au premier degré et aux vitres fêlées).
Ne te rends tu pas compte que bien des sociétés françaises utilisent la main d’œuvre à bas coût du Bangladesh d’une part, et qu’il y a de la vraie souffrance dans beaucoup d’usines et de bureaux, même dans notre pays, d’autre part ? (ces deux constats sont très TRÈS différents, je ne les amalgames pas).
Ce serait illusoire de considérer qu’il n’y a pas de souffrance en France, au delà même de ces ‘quelques groupes’.
La lutte n’est pas contre la ‘majorité des entreprises’, et les gens qui luttent peuvent même êtres fiers de travailler pour ces entreprises. On ne lutte pas simplement pour soi, pour sa situation personnelle, mais pour une proposer une autre organisation de la société, et de contester des décisions, que ce soit aider les plus démunis, les exploités, les exploitants (quitte à exploiter autant permettre aux exploitants de le faire de la façon la plus saine et efficace possible). Ne penses-tu pas, au moins dans un coin de ta tête, que si on « vire » les salariés, il n’y a plus d’entreprise et de travail pour personne ? Ne crois-tu pas que vouloir humilier (pour résumer) une catégorie de la population est un propos inadmissible ?
Chère patron de COM’Presse, (mais en fait surtout lecteur curieux), j’espère te faire comprendre que ta vision prétendument « moderne » « dynamique » « qui avance » n’est en fait qu’un retour en arrière, bien plus archaïque que le combat mené par l’intersyndicale et bien des manifestants. Ah, passé, lointain passé, congés payés, temps de travail encadré, reconnaissance de la souffrance au travail, code du travail, que tout ceci est dépassé ! Maintenant l’heure est au profit, aux marchés, tant pis pour votre vie !
Mais, s’il te plaît… S’il est possible que tu retiennes une chose dans ce que je t’écris ici, je t’en prie retiens celle-ci : nous sommes en 2016, époque formidable qui met à ta disposition des milliers de façons de t’EFFACER derrière un ÉCRAN, et NE PAS FAIRE PARLER DE TOI, de DISPARAITRE dans le VIRTUEL, de laisser la RUE à la POLICE qui te PROTEGE du mal, à l’ORDRE, aux SPONSORS, aux PUBLICITÉS, aux VOITURES, à ta vision de la société qui avance, en sommes.
Oui, Internet est un outil formidable pour communiquer, Oui entreprendre est nécessaire pour développer des outils formidables pour la société.
Mais tout ça peut se faire sans Loi Travail (la preuve!), sans libéraliser tous les secteurs, sans privatiser toutes les entreprises, sans virer des salariés quand tu prétends que c’est nécessaire (au maintien de ton activité ? tu peux déjà le faire ça, sinon je doute que tu ais pu en arriver où tu en es aujourd’hui).
Pour tous les autres : Emmerdez le monde. Discutez-en avec absolument tout le monde. Ta rue n’est pas qu’un moyen de faire tourner l’économie.
La croissance comme objectif ultime est une illusion, basée sur des réalités économiques et humaines, pour justement ignorer ces dernières.
Merci pour ce bon moment, prenez ce merci avec sincérité et sans mépris. Vous avez raison sur quelques points sans doute, sur d’autres vous retombez malheureusement dans la caricature je crois. Je n’ai par exemple jamais vilipendé les SDF, les salariés, les chômeurs ou les bénéficiaires d’aide sociale, vous devez confondre avec quelqu’un d’autre. Si je souhaite que l’on rationalise le fonctionnement général des dépenses sociales, c’est bien pour que l’on protège ce système, mis en danger par des abus évidents.
Je ne nie pas non plus qu’il existe certaines entreprises où la souffrance existe, et même certains patrons salauds. Je dis que faire de ces cas une généralité est une hérésie malvenue, c’est différent.
Enfin, si vous pensez que je défends systématiquement le gouvernement ou un mouvement comme Alliance c’est que vous avez raté certaines de mes prises de position… Je ne suis même pas un fervent défenseur de cette loi Travail, je ne comprends simplement pas qu’elle fasse tant de bruit tellement elle est vide.
Vous reprenez point par point mon courrier pour me répondre, dans un exercice très fin et bien écrit, je le partage avec plaisir pour cela. J’insiste néanmoins sur le fait que moi, vous avez facilement le choix de ne pas me voir ou m’écouter. La CGT, lors de ses différentes actions ces derniers mois, a bloqué beaucoup d’entreprises, patrons comme salariés, qui elles n’ont pas pu faire le choix d’ignorer ces blocages.
Je serai très heureux de vous rencontrer pour de vrai.
la CGT est aussi dégeulasse que le gouvernement , la CGT s’en prend au peuple au lieu de s’en prendre au gouvernement , Macron ce marre de vos conneries Martinez de mon cul , grosse salope de fouteur de merde , au lieu de bloquezr le peuple avec tes conneries de gréves qui n’on jamais servie à rien , CGT fout nous la paix .
Belle lettre, pleine de sens, si pleine de sens que je doute qu’elle soit comprise par les bourrins de la CGT…. des bourrins qui sont à la société, ce que le doriphore est à la patate !