Qui n’a pas rêvé de dire à son boss que son boulot c’est de la m… ? Soyons honnête, pour la plupart des gens, c’est plutôt déconseillé. Il est préférable d’user d’autres formules, certes moins « chocs », mais bien plus fines.

Oui mais voilà, la première dame n’est justement pas « la plupart des gens », et fait beaucoup parler d’elle ce matin. Le Canard Enchaîné a révélé hier qu’elle aurait clairement fait comprendre à son employeur, le directeur de la rédaction de Paris Match, son mépris pour son travail. En employant des termes peu gracieux. « J’ai vu ton journal de m…, qui fait de la m… avec des photos de m…. ». Ca ne s’enchaînait pas exactement comme ça, mais l’idée est là, et les mots avec.

Bon, évidemment, le chef d’entreprise que je suis ne peut pas vraiment cautionner ça. Les gros égos sont régulièrement compliqués à manager, tous ceux qui ont des responsabilités en la matière en conviendront. J’ajouterais néanmoins qu’ils sont régulièrement aussi les meilleurs, le caractère étant (pas toujours il est vrai) parfois synonyme de créativité, d’investissement, et autres qualités très appréciables.

Est-ce le cas de Valérie Trierweiler ? Il faudra poser la question à Olivier Royant, l’infortuné supérieur de la compagne du Président.

Pas sûr, en tout cas, que ce soit un parfait exemple à suivre pour ceux qui seraient tentés de l’imiter. Assez ouvert à la critique en ce qui me concerne, je ne pourrais en revanche jurer que j’aurais très bien pris ce genre de propos ! Mais bon, après tout je n’ai pas de Première Dame dans mes salariés… Enfin je crois.